Mikalayi
"La Mission Catholique Mikalayi’’ est une mission Belge, fondée en 1891. Elle est la plus grande au monde jamais créée. Le patrimoine impressionnant comprend entre autres 4 écoles secondaires, 3 écoles primaires, un hôpital, une maternité, un orphelinat, une maison de retraite, des monastères et des logements privés pour le personnel. Au cours des dernières décennies, la population locale a augmenté rapidement. Elle a été attirée par les bonnes écoles, un service médical approprié, différents loisirs proposés et l'accès à l'eau et l'électricité. Nous estimons la population de Mikalayi aujourd'hui à dix mille habitants.
Le seul divertissement possible pour les villageois est d’écouter la radio locale ou d’assister aux matches de football. Le manque de travail et de divertissement font que les jeunes entre 12 et 25 ans quittent les villages et cherchent dans les villes leur distraction ou leur avenir.
Mikalayi dispose d'un hôpital bien organisé avec un médecin entreprenant qui est responsable de tout ce qu’on lui apporte. Malheureusement, la machine à ultrasons, les deux ordinateurs, le stérilisateur, la machine à rayons X, les lumières au-dessus de la table chirurgicale etc. sont hors d’état du fait que, il ya cinq ans, la centrale hydroélectrique a cessé de produire de l’électricité.
La centrale hydroélectrique a été jusqu'à récemment la force motrice de la communauté villageoise. Maintenant, l'équipement de l'hôpital, les quatre pompes à eau, le système audio dans la cathédrale, l'éclairage dans les bâtiments, le moulin, le cinéma en plein air, etc. ont tout simplement disparu et ramènent les gens une centaine d'années en arrière. Même l'évêque Mgr Madila a troqué son palais pour une résidence à Luluabourg où il y a de l'électricité disponible. Le chef de village est bien conscient que l'aide extérieure est nécessaire pour réaliser ce projet ambitieux et espère que voir ainsi renaître son village au 21e siècle.
La moitié des bâtiments scolaires ont un besoin urgent de rénovation pour les sauver. Depuis que l'électricité a cessé, la formation professionnelle a sensiblement diminué. Le directeur de l'enseignement secondaire rêve d'établir une formation agricole, mais ne dispose pas de ressources nécessaires pour financer l’achat de semences et d’outils ni pour payer des enseignants. Une classe d'informatique avec accès à Internet offrirait d'énormes perspectives d'avenir aux étudiants.